Julie Burton
Textile Artiste -
2021 Etoffe(s)
Centre touristiques de la laine et mode,
Verviers, Belgique
Corps surréalistes
Galerie Openbach, Paris, France
2020 Intimité toi même
Le Houloc, Aubervilliers, France
2019 Stitch my flesh - solo show
Lieux Communs, Namur, Belgique
2018 Biennale Object Textile - Manufacture de Roubaix
ITW - Les carnets de la création France Culture
16 octobre 2018
2016-2013 Diplomé de l'Ecole National Paris-Cergy, DNA
2013-2012 Classe préparatoire Atelier de Sèvres
2017-2016 Assistante galerie, Galerie du jour Agnés.b
2017-2014 Galerie, secrétaire, The Tattooed Lady
2015 Assistante, Legato Films
2014 Monteuse pour l'exposition Inside, Palais de Tokyo
Monteuse pour la Nuit Blanche, Zimoun
2012 Surveillante de salle, Musée Guimet
Médiation, galerie Commune de Tourcoing
DÉMARCHE
Je travaille sur le corps, mon corps, le corps en vie dans tous états, le corps tatoué.
Pourquoi cache-t-on notre corps par des couches de vêtements ? Est-ce que le fait de cacher notre peau est une manière de dévoiler notre «vrai moi» à un cercle très restreint de personne ?
On ne choisit pas son corps, on nait, on grandit avec. Et surtout le façonne comme on peut pour qu’il nous ressemble. On transforme notre physique pour qu’il offre aux autres le reflet de notre personnalité.
Je pense que tout corps donné par la nature ne doit pas être subi, que l’on doit pouvoir le modifier pour qu’il nous ressemble vraiment.
Je poursuis mon travail en alliant corps et tatouages, tricots et broderies. Des parties de corps brodées, quand l’aiguilles à tatouer et l’aiguille à broder se confondent.
La technique de broderie se rapproche beaucoup de celle du tatouage. Le temps de travail, la gestuelle, remplir de manière linaire pour obtenir des aplats de couleurs, les deux techniques se confondent en beaucoup de points.
Le tricot a toujours était pour moi une métaphore des cellules du corps, son maillage, celui des cellules de la peau. Un autre corps, une seconde peau, des multitudes de possibilités.